prénom et nom Encre bleue qui coule sur le papier, les lettres qui s'enchaînent, se dessine en prénom. Messager, l'Hébreu qu'écorche les gueules parce que c'pas si simple à prononcé, parce que c'est plus facile de réduire le Malachai en Kai, parce que t'es qu'un gamin, parce qu'on diminue la difficulté. Eskandar, prénom persan qui accroche quand y a ta carte d'identité qui sort, ça éblouirait presque, l'regard effrayé en coin qui t'fais triper. Rivera, qui s'écoule, pas c'qui détonne le plus. âge La gueule d'môme qui lâche pas ta peau, les joues remplis, l'sourire joueur, t'as pas perdu l'soleil qui brillait dans ton coeur, t'as pas perdu l'air malin, les conneries jusqu'à cinq heures du matin. Pas adulte, pas gosse, tu jongles entre l'adolescence et l'âge de raison, te perds dans les idées que t'avais quand tu te disais qu'un jour t'aurais vingt-et-un ans alors que t'en as vingt-trois. lieu de naissance Tu connais pas l'étymologie, l'cœur qui se serre quand t'y repenses. Téhéran, voyage familiale parce que la daronne est née là-bas. Téhéran parce que c'était pas prévu qu'tu naisses là, qu'on t'fasse tes papiers là-bas que t'es du persan sur ton acte de naissance. origines et nationalité Bordel ethnique qui s'joue quand on te demande, t'as toujours ce sale sourire, précise que ça va durer un moment. Daronne iranienne avec des origines françaises et suédoises, l'regard d'la dame qui s'perd sur l'gars mexicain natif quand elle décide de faire un séjour au Mexique. Gamin qui né à Téhéran et les parents qui se cassent à Melbourne pour y refaire une vie loin d'la peur. T'es Iranien et Australien, t'as pas eu l'courage de demander la nationalité mexicaine, puis pourquoi faire ? Tu l'parles, ça t'suffis. famille Daron et daronne. Comme les doigts d'la main et l'sourire aux lèvres. Ça gueule, parfois, persan et espagnol qui vrille les oreilles, gamin qui s'couvrait les oreilles parce qu'il voulait pas comprendre, tout est rentré dans l'ordre pourtant, t'sais pas comment, mère qui prétend qu'elle aurait fait boire un filtre d'amour au père, t'sais que c'est des conneries et pourtant y a un morceau d'ton cerveau qui s'demande si tu serais pas l'nouveau tom jedusor. emploi, études Gamin qui dégage du lycée, formation, vite fait. Gosse qui tient la boutique d'sa mère, bazar ésotérique, l'encens, les talismans et les pierres qui entourent l'gamin, paraîtrait qu'tu fais des séances de spiritisme du tirage de carte et qu'tu lirais les lignes de mains, la rumeur qui s'forme que t'es peut-être sorcier, qu'tu lances des sorts sur les gens qu't'aimes pas et tu démens pas, prétend que t'invoques le diable sur le bas d'la porte avec un sourire trop grand, fait flipper tout l'quartier. statut civil Foireux, jamais été en couple, jamais assez sérieux, jamais l'cœur s'affolait, besoin de plus ou envie de moins, jamais content. Célibataire qui s'complaît malgré lui dans sa solitude. orientation sexuelle Pansexuel, jamais d'intérêt pour l'genre, pour l'sexe, jamais d'intéret pour personne tu dirais, mais parfois t'as l'regard qui glisse et l'sourire qui fait péter ton visage d'un éclat coloré, qui rallume la lumière dans tes yeux entre deux joints qui l'avait éteinte avec une violence déconcertante. groupe crikey.
| traits de caractèreProvoquant - sarcastique - joueur - souriant - drôle - créatif - possessif - colérique - anxieux - extroverti. cinq choses que tu aimesFaloudeh, l'goût de l'Iran, l'goût de l'enfance. Mère qui fait ça à chaque fois qu'tu pointes ta sale gueule chez eux, le citron et l'eau de rose comme un truc qui nettoie ton coeur, vire toute la saleté que t'y as accumulé avec le temps. Glace qui refroidit tes hardeurs, calme ta violence, t'aimes, juste, rappel de ta maison, d'tes parents, rappel d'ta vie d'avant d'grandir. Sweat-shirt. Les trucs trop grand pour toi, vêtements dans lesquels tu te caches, t'enfermes, décide de t'faire un cocon pour un seul instant, pour un moment. Les tailles trop grandes que t'accumules dans ton armoire comme une sorte d'armure que t'aurais pas envie d'enlever. Écriture. Les mots qui glissent sur le clavier de ton ordinateur, de ton téléphone, livres que t'as déjà terminé et que t'oses pas envoyer pour faire publier, parce que tu penses que ça prendra jamais et que t'es pas assez doué. Gamin, tu t'inventais des mondes, tu te penchais par la fenêtre et hurlais y voir un dragon, grimpait aux arbres pour rejoindre l'monde des fées. T'as toujours ça dans un coin d'ta tête, l'besoin de créer, de faire, de construire un monde. Clean. L'odeur de propre, l'odeur du désinfectant, parfum entêtant du javel. T'aimes quand ça sent le linge propre, frais, t'aimes quand t'entres dans une pièce qui vient d'être lavée, les parfums d'ambiance, la bougie qui te ferait presque vaciller. T'aimes être dans un environnement propre, trop vécu dans des endroits crades, trop senti l'odeur d'la pisse dans l'bus et l'metro, un peu germaphobe sur les bords, t'as besoin qu'tout soit propre, bien ranger, parfait. Épices. Ton palais trop habitué aux saveurs d'orient, t'as un goût un peu trop prononcé pour les épices, les saveurs, les effluves de paprika et de cumin. T'es pas capable de manger quelque chose sans assaisonnement, sans sauce, tu t'perds dans l'assiette avec une moue dégoûtée. Les épices, toujours, tout le temps, l'encens sucré d'la boutique qui t'rappel d'autres horizons, les agrumes séchés dans les plats bien préparés, les couleurs qui explosent dans ta tête et sur ta langue. rêves, peursrêves, gosse qui rêve trop, rêve d'être publier, rêve d'avoir assez d'argent, rêve d'une famille, rêve de s'acheter une maison. Gosse qui chialerait presque. Rêve d'être beau, qu'on l'aime, rêve de s'en sortir, rêve d'un rendez-vous qui finirait sous la pluie, d'un rire, d'un sourire, rêve d'une étreinte, de quelques mots qui diraient que tout va bien, que t'es parfait. Rêve de jamais être seul, rêve de sourires juste pour lui, rêve trop fort, trop violemment, rêve. Peurs. Peur qu'on découvre ce que t'es, peur qu'on te rejette, peur qu'on comprenne pas, peur qu'on te juge, peur du sang, de la violence, peur d'la douleur, peur d'être oublier, peur d'être abandonné, peur d'toi-même, d'ce que tu trimbales et dont tu parles pas, peur d'tes réactions, peur d'tes mots, peur de blesser. Peur insistante qui t'bouffe la vie, peur d'oublier, angoisse constante, quand on te dit que tu te répètes, quand on te dit que t'es bizarre, quand on te regarde du coin de l’œil en supposant qu'tout va bien parce que t'es toujours l'même sourire sur l'visage, d'peur d'te perdre. un animal diable de Tasmanie. L'cri qui perce les tympans, comme si la mort venait chercher quelqu'un. Les dents qui forment des crocs, bouche trop grande et pourtant les yeux trop ouverts et l'air attendrissant. une saison hiver. L'froid qui bouffe la peau, l'nez rougit et les joues aussi. Neige qui contraste avec le noir de tes cheveux, neige qui caresse la peau, froid, vent glacé qui fait circuler le sang. Hiver, les fêtes, les cadeaux, les rires et les lumières. une chanson foster the people - sit next to me. Les vibrations dans les oreilles et l'corps qui danse dans la boutique, indie rock, indie pop. Des effluves de danses autour d'un feu ou d'un verre. un film Aucun. Tu t'lasses, tu corresponds à rien et rien te correspond. C'est chiant, mais c'est comme ça, t'as les yeux qui s'ferment trop vite et t'oublies les titres, souvenir bizarre des acteurs comme trop vague. un plat Enchiladas, souvenirs de celles de ton père, réconfortant, qu'tu manges juste vraiment pas souvent. une odeur Propre, l'odeur des détergents, l'odeur des agrumes, parfois l'odeur des bougies de Noël, les odeurs de pain sorti du four, de pâtisseries qui finissent leurs cuissons. C'qui réconforte. L'parfum des hommes, souvent, eau de cologne qui enivre, musc qui explose dans la gueule. une émotion Colère. Les cris, hurlements, la gorge qui se serre, l'envie d'tout exploser, d'frapper. Colère qui vrille le ventre. |