18% stardust (nanxjake)

Can I hold your hand just to
know that it fits in mine?

“ We won’t be teenage gods forever; sooner or later all gods fall. humans are 18% carbon, 18% diamond, and she thinks that maybe he’s 18% stardust. ”

C’est toi ou la pièce tangue, Nanna ? La fête n’avait pourtant pas lieu sur un bateau – n’est-ce pas ? Non, c’est l’alcool qui chante dans tes veines, qui te rappelle que tu n’as pas suffisamment avalé de frite pour compenser. Pour le contrôler. Et maintenant, le sol danse avec toi et te chatouilles le creux du ventre, ton rire roulant à nouveau dans l’air vif de la nuit. Rire qui s’étouffe contre l’épaule de Jake – et si lui, tu le reconnais automatiquement, c’est grâce à son odeur. Celle que tu renifles, ton rire disparaissant quelque part contre le col de son t-shirt. Parce qu’il sent terriblement bon, qu’il est délicieusement chaud. Que tu fermes maintenant les yeux, vaguement consciente que vous avancez – mais aucune idée d’où vous vous dirigez. Ce qui explique que tu chuchotes contre sa peau, juste là entre ton bras et son cou : « pppsh, on s’en va où ? » Et oui, tu glousses, c’est plus fort que toi. Puis tu bas des cils et tu reconnais le quartier, la maison que vous louez et qui ne luis que d’une faible lueur. « Ooooh, c’est l’heure du dodo ?! La fête est finie, Jake ?? » Et là, c’est la surprise la plus totale. Parce que tu n’as pas vu passer les heures. Parce que vous ne trainez aucun de vos amis, aucune erreur vivante non plus, dans votre sillon.

En attendant, tu lui complique un peu la vie, ne réalisant qu’à moitié qu’il te soutient, que c’est son bras là dans ton dos. Qu’il t’aide bel et bien à avancer, Jake le chevalier. Jake, si prudent, si fiable. Quel amour il fait et ça y est, tu couines en enfonçant le visage dans son cou – pour le renifler encore. Bon dieu, il sent tellement bon – qui est-ce qui vient de pousser un petit gémissement ? Toi, peut-être. Aucune idée, parce que vous atteignez la porte et qu’il tripote ses clés. Que c’est une excuse comme une autre, pour t’enrouler plus étroitement à lui : un bras autour de sa nuque, l’autre lui enlaçant la taille. Et y’a le bout de ton nez, contre sa jugulaire, ton sourire qui lui chatouille le cou. Alors que t’inspires lentement, que tu te noies dans son odeur, le bout des doigts qui crochissent dans son t-shirt, les autres qui glissent sous le col de son t-shirt. « Jake… » que tu souffles contre sa peau, le bout du nez qui remonte derrière son oreille. Et un bisou qui s’écrase contre son cou.

La porte hésite à vous laisser passer, à moins que ce soit Jake, qui peine à la séduire avec ses clés. Qui cherche, à tâtons – peut-être – où elles vont. Alors tu ris contre sa peau et te presse plus fort à lui, tes lèvres effleurant sa mâchoire – tout en le reniflant, parce qu’il semblerait qu’un peu trop d’alcool te rende maniaque du nez. « … tu crois qu’il reste de la glace ?? » Oui bon, il te donne terriblement faim à sentir aussi délicieux. De fait, dès que la porte cède, tu pousses un couinement de victoire et t’élance – c’est-à-dire que tu tentes de t’écrouler au sol – en direction de la cuisine. Beaucoup trop bruyante pour un lundi soir, beaucoup trop souriante pour deux heures du matin. « Un cornet, un cornet !! Je veux. Un. Cornet ! » que tu chantonnes trop fort, une main contre le mur pour tenter de te guider.

18% stardust

“ SHE SMELL LIKE LOVE; LIKE THE STARS AND THE SUN AND THE SKY AND THE OCEAN ALL AT ONCE ”

Adieu la musique bruyante, les corps qui se pressent ici et là en suivant le rythme de cette dernière. Les remarques en tout genre alors que tu attrapais les bras de Nanna pour l’attirer contre toi. Mélange de taquineries et de commentaires que tu préfères sincèrement ignorer. Parce que tu sais reconnaître lorsque la petite blonde a franchi sa limite. Qu’elle entre maintenant sur le terrain des erreurs et des regrets possibles, faute d’un trop plein d’alcool. Ton propre ventre réchauffé par les quelques bières ingérées. Si tu avais le rire plus facile et le corps détendu, tu savais également qu’il était temps pour vous de tirer votre référence, pour le bien de la demoiselle. C’est avec une Nanna hilare contre ton t-shirt que vous disparaissez, son bras autour de ton cou. Le tien dans son dos, histoire de vous faciliter la vie, parce que clairement, ce n’est pas dans les plans de la blonde. Toi qui la traîne plus qu’autre chose alors que vous dévalez les rues. Ça te prend quelques secondes à comprendre ce qu’elle marmonne, son visage écrasé contre le tissu. « À la maison. » que tu rétorques, patient comme tout, cherchant à ajouter un : « Nan, ça serait bien que tu regardes où - » mais elle ne t’écoute pas, non.

La fête est finie oui et tu pinces les lèvres, l’expression neutre tandis que vous poursuivez votre chemin. Tu crois à la victoire lorsque vous atteignez enfin la porte, mais ça serait sous-estimer Nanna. Parce que c’est extrêmement difficile d’accomplir la plus simple tâche lorsqu’elle se presse ainsi, osant papillonner des baisers comme elle le fait. Ta main quittant son dos pour s’enrouler naturellement autour de sa taille – pour mieux la soutenir, que tu t’excuses. « Tu m’aides pas du tout. » que tu grondes sans la moindre malice, te trouvant franchement maladroit suite au troisième essais raté d’enfoncer la clef dans la serrure. Bravo Jake, tu donnes une très belle impression en ce moment. « Je sais pas si c’est une bonne idée de mélange avec l’alcool, Nan. » Le conseil est murmuré, la voix un peu rauque. Tu remercies le ciel quand la porte cède enfin, vous laissant entrer. Nanna qui s’envole et ton cœur qui palpite. Une seconde où tu déglutis, reprend contenance avant de t’avancer à nouveau vers elle. « Shhhh, tu vas réveiller Max ! » Et les autres, mais c’est un argument qui possède moins de poids en ce moment.  

Tu te diriges vers la cuisine, chope un verre pour le remplir d’eau et lui tendre. Bon, c’est clairement pas ce qu’elle a demandé, mais c’est ce que tu juges le mieux. « Fais pas cette tête. » que tu chuchotes, approchant le verre un peu plus. « Bois ça et je te donne ta glace. » Comment ça, on dirait que tu négocies ? Y’a pas d’allusion, c’est clairement ça que tu fais en ce moment. De fait, tu prends sa main pour l’entourer autour du verre et dans un dernier regard appuyé, tu te retournes pour partir à la recherche du trésor désiré. Plus de cornets, le tout se transforme en un simple bol de crème glacée, auquel tu ne te gênes pas pour voler une bouchée tandis que tu passes près d’elle pour te diriger vers ta chambre.  

Can I hold your hand just to
know that it fits in mine?

“ We won’t be teenage gods forever; sooner or later all gods fall. humans are 18% carbon, 18% diamond, and she thinks that maybe he’s 18% stardust. ”

Parait-il que l’heure n’est plus à la fête – et pas seulement parce que vous l’avez quitté tien – et que tu dois baisser la voix, Nanna. Ça t’arrache une moue ça, parce que te limiter dans tes élans, c’est terriblement compliqué. Un peu plus quand l’alcool rugit dans ton petit corps. Mais tu presses un doigt contre ta bouche, pour danser en direction de la cuisine – et percuter une des chaises, pour pousser un glapissement tout bas. Tu pourrais pleurer, mais Jake revient avec un verre d’eau et tu fixes le verre sans comprendre – laisse les larmes s’asséchés dans tes yeux. « Euh… c’est toi ou moi qui ait trop bu, Jake ? » que tu glousses presque. Aussi bien dire que tu n’y touches pas. Non, tu veux ton cornet. Sauf qu’il insiste le sale gosse, quand bien même tu croises les bras. Il le glisse jusque dans tes mains et tu fixes le verre un instant – même deux, tien. Il promet de te donner ton cornet après et tu soupires, roulant des yeux – ça te file un peu le tournis d’ailleurs, stop Nanna ! Mais tu l’avales, son verre. Le renverse vers le haut et bois goulument, tout en renversant la moitié de l’eau sur toi. L’eau qui s’échappe de chaque côté de ta bouche, qui trempe le haut de ta petite robe. Celle qui se moule à toi. Et quand tu reposes le verre, t’as retrouvé le sourire Nanna. « Fiou, tout bu ! Et t’as raison, sa rafraichis bien ! » Si tu gueules presque le début de ta phrase, tu chuchotes la seconde partie. Parce que Max dort. Parce que Nolan râle comme une petite vieille quand il s’y met.

Satisfaite, tu lances un coup d’œil vers le congélateur. Seulement, maintenant que t’es toute trempée, que le buste de ta robe est comme une seconde peau, t’as plus réellement besoin d’une glace. Jake n’est pas bête, suffisait de te refroidir avec de l’eau pour que ça te passe. Alors tu profites plutôt qu’il dépose ton verre dans l’évier pour lui sauter dans le dos. Tu éclates de rire contre sa nuque et te presses plus fort à lui, plus étroitement, alors que tes jambes s’enroulent autour de ses hanches – oui bon, tu le grimpe comme un véritable petit singe. Et là, dans le creux de son oreille, tes bras autour de son cou, tu souffles tes directives : « aller Jake, ton lit nous attend. » Et tu fais peut-être exprès de parler d’une voix chaude et d’effleurer son lobe d’oreille avec tes lèvres, peut-être, oui. Puis, tu recommences à le renifler, juste là derrière son oreille. Ton souffle lui chatouillant la nuque à chaque de tes expirations. Ta main droite abandonne doucement sa prise et si tu effleure sa clavicule droite, avant de faire remonter tes doigts malicieux contre son cou, c’est dans ses cheveux que tu les refermes. Gentiment. Taquine à souhait. « Tu vas me raconter une histoire, hein Jay ? » que tu chuchotes tout bas, tout en lui caressant la tête.